Background
Urban growth in Benin is particularly observable in the southern part of the country such as Cotonou and Abome-Calavi where city limits are more and more extended. This rapid urbanization is linked to the attraction of labor in the formal and informal economy. It is also the consequence of the decline in agricultural production, which is demotivating farmers in the rural area. They move to the city searching added value of their labor force. In addition to the small businesses that are developing in Cotonou, the food sector, with its street food sales in public spaces, plays an important role in the daily lives of thousands of people and is a source of employment, income and cheaper food (Egounlety, 1997). The development of the street food sector is raised in response to a growing demand from urban populations fueled by rural-urban migration. Indeed, the displacement of rural populations towards urban centers has created the need to feed a large number of people who, for the most part, are settled in the peripheral areas of cities, far from their places of work (FAO, 1989). The sale of food in public spaces allows those who cannot return home and who have few financial resources to eat their meals on the spot, near their work/training place. The development of this activity is a testament to the creative spirit of the people, to their ability to constantly invent responses to new constraints (Chauliac and Gerbouin-Rerolle, 1996). In view of the dynamism of the out-of-home food industry, which does not leave restaurants and large hotels indifferent, questions arise as to the social representations of the actors. According to Georges Courade and Alli, out-of-home food is a system that reveals the participation of groups in society. It is a place where the biological, social, political and cultural aspects experienced by the group or the individual meet and synthesize. For Axel Hoffman, with modern food, you can eat the meal of your home land even being abroad. So it takes you back to your family’s culinary universe, favors a crossbreeding and a diffusion on a transcultural scale of certain products and practices. For Axel, individuals save time to eat in the city based upon simplified meal formulas such as fast food and buffets. Through street/out-of-home catering, households living in difficult and precarious conditions can access a meal for the group at a lower cost without cooking at home and can also vary their diet. These are all perceptions that deserve further investigation in order to inform decision making in the provision of quality services.
Objectives
The general objective of the study is to analyze the dynamics and social perceptions in the non-household food sector in Cotonou and Abomey-Calavi. The specific objectives are to :
-Establish the typology of the out-of-home food
-Profile the supply and demand
-Analyze the factors that influence the diet offered in the out-of-home food
-Categorize the social representations of diet among out-of-home food actors.
Contexte
Au Bénin, particulièrement Cotonou et Abome-Calavi, la croissance urbaine est fulgurante repoussant de plus en plus les limites de la ville. Cette urbanisation rapide est liée à l’attraction de la main d’œuvre dans l’économie formelle et informelle. C’est aussi la conséquence de la décroissance de la production agricole qui démotive les acteurs du milieu rural. Ils s’exodent en ville à la recherche de la plus-value de leur force de travail. A côté des petits métiers qui se développent à Cotonou, celui du secteur de la restauration avec la vente ambulante des aliments dans des espaces publics jouent un rôle important dans la vie quotidienne de milliers de personnes et se présente à la fois comme sources d’emplois, de revenu et d’aliments peu coûteux (Egounlety, 1997). Le développement du secteur de l’alimentation de rue est venu en réponse à une demande grandissante de la part des populations urbaines alimentée par l’exode rural. En effet, le déplacement des populations rurales en direction des centres urbains a créé le besoin de nourrir un grand nombre de personnes qui, pour la plupart, sont installées dans les zones périphériques des villes, loin de leurs lieux de travail (FAO, 1989). La vente des aliments dans des espaces publics permet à ceux qui ne peuvent pas retourner à la maison, qui ont peu de ressources financières de prendre leurs repas sur place, à proximité de leur lieu de travail/formation. le développement de cette activité, témoin de l’esprit de créativité des populations, de leur capacité à inventer en permanence des réponses aux contraintes nouvelles (Chauliac et Gerbouin-Rerolle, 1996). Au regard du dynamisme de l’alimentation hors domicile qui ne laisse pas indifférents les restaurants et les grands hôtels, des interrogations se soulèvent quant aux représentations sociales des acteurs. Selon Georges Courade et Alli, l’alimentation hors foyer est un système révélateur de la participation des groupes à la société. C’est un lieu de rencontre et de synthèse à la fois du biologique, du social, du politique et du culturel vécus par le groupe ou l’individu. Pour Axel Hoffman, avec la modernité alimentaire, l’on peut manger le repas de son terroir même étant à l’étranger. Donc elle vous replonge dans votre univers culinaire familiale, favorise un métissage et une diffusion à l’échelle transculturelle de certains produits et pratiques. Pour Axel, les individus gagnent du temps pour manger en ville grâce aux formules de repas simplifiées telles que des fast food et des buffets. A travers la restauration de rue/hors domicile les ménages vivant dans les conditions difficiles et précaires peuvent accéder à moindre coût à un plat pour le groupe sans cuisiner à la maison et peuvent aussi varier leur alimentation. Autant de perceptions qui méritent des investigations approfondies afin d’alimenter la prise de décision dans l’offre de service de qualité.
Objectifs
L’objectif général de l’étude est d’analyser les dynamiques et perceptions sociales dans le secteur de l’alimentation hors ménage à Cotonou et Abomey-Calavi. Les objectifs spécifiques consistent à :
-Établir la typologie de l’alimentation hors domicile ;
-Dresser le profil de l’offre et de la demande ;
-Analyser les facteurs qui influencent de la diète offerte dans l’alimentation hors domicile ;
-Catégoriser les représentations sociales de la diete chez les acteurs de l’alimentation hors domicile.