Background

The Millennium Development Goals (MDGs) once evaluated, have been replaced by the Sustainable Development Goals (SDGs) since 2015 and out of the 17 goals to be achieved by 2030, good health and wellness occupy a prominent place along with poverty and hunger. This shows the importance of health in the daily life of human beings. Thus, working to improve health among the population is a major concern for policy makers. Promoting well-being is not only linked to public health but also and above all a guarantee of sustainable development. However, in a context of economic reform, developing countries are facing sociological constraints that hinder their progress towards achieving these sustainable development goals. Those related to improving health are particularly affected by self-medication, which is itself the result of a combination of social, economic, cultural and geographic factors. Indeed, recent studies conducted in Benin on self-medication have shown that this practice presents ambiguous forms nowadays : « daily practices of drug consumption can be carried out through a health professional who is consulted for this purpose and who provides a medical prescription. But these practices are frequently adopted when the health issues are considered benign and due to lake of resources or limited access to health facilities (financially, geographically, socially) ». (Thoër-Fabre et al, 2007) cited by Baxerres (2010). The study conducted by the Institute of Research for Development (IRD, 2014-2017) on the circulation and distribution of medicines in Cotonou and the Mono department, particularly in the commune of Bopa, revealed that self-medication is accentuated in both urban and rural areas. However, practices and rationales vary in rural and urban areas. In particular, the fact that the Commune of Bopa is more or less landlocked and that these populations are facing food insecurity (AGVSA, 2014) may justify, among other reasons, the self-medication practice due to lake financial resources.

Objectives

This study is aiming to study the factors that promote self-medication practices and its various forms in Bopa. Specifically, the study consists of :

-Profiling households based upon several types of self-medication practices;
-Identify the socio-cultural and economic determinants that contribute to self-medication;
-Analyze the human being interactions that promote self-medication.

Contexte

Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) une fois évalués, ont été remplacés par les objectifs de développement durable (ODD) depuis 2015 et sur les 17 objectifs à atteindre d’ici 2030, la bonne santé et le bien-être occupent une place de choix au même titre que la pauvreté et la faim. Cela montre l’importance de la santé dans le quotidien de l’être humain. Ainsi, œuvrer pour son amélioration au sein de la population est une préoccupation majeure des décideurs. Car promouvoir le bien-être est non seulement lié à la santé publique mais aussi et surtout gage de développement durable. Mais, dans un contexte de réforme économique, les pays les moins avancés sont confrontés à des pesanteurs sociologiques qui freinent leur avancée vers l’atteinte de ces objectifs de développement durable. Ceux liés à l’amélioration de la santé sont particulièrement affectés par l’automédication elle-même résultant d’un faisceau de facteurs sociaux, économiques, culturels et géographiques. En effet, les récentes études menées au Bénin relatives à l’automédication ont montré que c’est une pratique qui présente des formes ambigües de nos jours. “les pratiques quotidiennes de consommation de médicaments peuvent passer par l’intermédiaire d’un professionnel de la santé consulté à cet effet et qui délivre une ordonnance pharmaceutique. Mais ces pratiques s’effectuent fréquemment par automédication, et ce d’autant plus que les questions de santé sont jugées bénignes et habituelles et que les ressources biomédicales sont d’un accès (financier, géographique, social) difficile”. (Thoër-Fabre et al, 2007) cité par Baxerres (2010). L’étude réalisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD, 2014-2017) sur la circulation et à la distribution des médicaments à Cotonou et dans le département du Mono, particulièrement dans la commune de Bopa a révélé que l’automédication est accentuée aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Mais, les pratiques et les logiques varient selon qu’on soit en milieu rural ou en milieu urbain. En particulier, le fait que la Commune de Bopa soit plus ou moins enclavée et que ces populations soient confrontées à un problème d’insécurité alimentaire (AGVSA, 2014) peut justifier entre autres le recours à l’automédication pour causes d’indisponibilité de ressources financières. Ce protocole de recherche s’articulera autour des grands axes suivants : une problématique, une clarification conceptuelle, un état de la question, une méthodologie et les résultats escomptés.

Objectifs

Il s’agit d’étudier les facteurs favorisant les pratiques d’automédication et ses diverses formes dans la commune de Bopa. De façon plus spécifique, l’étude consiste à :

  1. Dresser le profil des ménages selon les formes de pratiques d’automédication ;
  2. Identifier les déterminants socio-culturels et économiques qui contribuent à l’automédication ;
  3. Analyser les interactions entre les individus qui favorisent le recours à l’automédication
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